Comment parler de divorce ou de séparation à l’enfant

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Tout d’abord, il faut prendre en compte l’âge de l’enfant.

Nous n emploierons pas les mêmes mots et n’auront pas les mêmes questions fonction de leur âge.

Là, je vais vous parler plus particulièrement de la tranche d’âge des enfants entre 3 et 10 ans.

 

Dans l ‘ absolue, l’idéal serait qu’au moment de l’annonce les deux parents soient présents et expliquent ensemble la même chose.

 

Quand doit-on l’annoncer ?

Une des choses importants à prendre en compte est qu’il faut annoncer la séparation quand celle-ci est très proche à venir dans le temps.

Les parents peuvent décider d’une séparation à un temps X mais les contraintes diverses et variées peuvent retarder de plusieurs mois la mise en acte.

 

Annoncer un divorce à un enfant de 3, 4…6 ou 8 ans avec les explications des changements à venir pour sa vie à lui et rendre effective la séparation dans 6 ou 9 mois, c’est trop long pour lui et cela risque d’augmenter un sentiment d’insécurité.

Prévoyez donc l ‘ annonce 2 ou 3 mois avant la séparation.

 

Comment le dire ?

C’est une question qui revient très souvent en consultation.

L’idéal est la présence à ce moment-là des deux parents.

Encore une fois, il va falloir adapter en fonction de l’âge de l’enfant.

Mais en substance, il est recommandé de revenir brièvement sur le fait que papa et maman depuis quelques temps se s’entendent plus assez pour avoir du plaisir à vivre ensemble.

Qu’ils se disputent trop.

 

Puis expliquer que l’amour des parents entre eux deux ont changé.

Mais que cependant ce qui ne changera jamais, c ‘ est l’amour que chacun des parents porte à l’enfant.

Que ça, ça restera pour toujours.

Que papa sera toujours son papa.

Maman toujours sa maman.

Bien insister sur le fait que les parents se séparent mais qu’ils resteront parents de leur enfant.

 

Expliquer que c’est une décisions d’adulte et un problème d’adulte entre eux deux.

Quel enfant ne peut rien changer à leur décision.

Mais qu’en aucun cas, les enfants sont d’une manière ou une autre responsable de cette séparation.

 

Puis parler de ce qui va changer dans leur vie.

Les jeunes enfants ont besoin de stabilité et ce qu’ils vont ressentir surtout en premier lieu est le changement de leur habitude de vie. De leur quotidien.

Donc, leur parler de ce qui va concrètement changer.

C’est à dire, que papa et maman ne vivront plus dans la même maison.

Donc, que lui, l’enfant ne vivra plus avec ses deux parents dans la même maison et qu’il ne les verra plus en même temps.

Il est important à ce stade de vous avoir déjà mis d’accord sur le mode de garde et la fréquence pour déjà leur en parler.

 

Il faut lui dire qu’il ou elle aura 2 maisons et 1 chambre chez maman et une chambre chez papa.

Si seul un des deux parents part habiter ailleurs, dire à l’enfant qu’il viendra bien sûr visiter la nouvelle maison de papa ou maman avant que celui emménage.

Si vous avez la possibilité de lui faire choisir le mobilier de sa chambre, ou là couleur de ses murs ou autres…c est bénéfique pour l’enfant.

Car pour lui, Il y trouvera quelque chose de positif pour lui, et il se sentira inclus dans la nouvelle habitation du parent qui déménage.

 

Si les deux parents quittent l’habitation commune et réemménagent chacun ailleurs, faire la même chose chacun avec l’enfant.

 

Après avoir parlé des modifications de vie au quotidien de l’enfant et dont vous ne pouvez faire l’économie, il est important, de parler, d’insister, sur ce qui ne changera pas pour lui.

A nouveau, reparler de votre amour pour lui et de votre rôle de parents.

Puis qu’il aura les mêmes copains.

Qu’il aille à la même école (si c’est possible).

Qu’il aura la même activité sportive.

Qu’il pourra toujours inviter ses copains.

Etc…

 

En conclusion.

Prévoir l’annonce de la séparation assez proche de la réalisation matérielle.

Expliquer à l’enfant votre décisions et les conséquences concrètes concernant les changements dans sa vie quotidienne à lui.

Le déresponsabilisé de toute culpabilisation qu’il pourrait avoir.

Et ensuite, le RASSURER.

 

En tant que parents accepter aussi l’idée que ce moment moment-là sera facile ni pour vous ni pour lui.

 

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